Annoncée depuis quelques mois, l’entrée en bourse de Facebook aura des répercussions notoires…
Le 31 janvier, Facebook met fin à des mois de spéculations et d’interrogations diverses en déposant son dossier d’introduction en bourse auprès de la SEC. L’annonce a fait l’effet d’une bombe sur les places financières où la situation est chaotique depuis déjà plusieurs mois.
Le gigantisme de l’opération
Les rumeurs vont bon train concernant la valorisation du groupe Facebook. Les experts de la finance avancent un montant compris entre 75 et 100 milliards de dollars pour une levée de 5 à 10 milliards. Si toute l’opération se déroule comme prévu, l’entrée de Facebook deviendrait un record dans le domaine de l’informatique et de l’internet. En effet, le gigantisme de cette introduction en bourse, qui crée un véritable buzz dans les médias et sur les places boursières du monde entier, réside dans le prix d’acquisition d’une action Facebook. Le calcul est simple. Avec une valorisation potentielle à 100 milliards de dollars, un chiffre d’affaires réel de 3.71 milliards de dollars en 2011 et un résultat net d’un montant de 668 millions, il faudra débourser 27 fois le chiffre d’affaires par action pour espérer en obtenir une. Pour comparaison, l’action Google équivaut à 5 fois son chiffre d’affaires par action…
Une manne pour les salariés
Si Mark Zuckerberg et ses acolytes sont, a priori, les premiers à profiter de l’entrée en bourse de Facebook, il n’en reste pas moins que certains salariés de ce réseau social tentaculaire ne manqueront pas de recevoir une large part du gâteau. Dans la Silicon Valley, les agents immobiliers sont déjà sur le pied de guerre pour préparer l’arrivée des futurs millionnaires de Facebook. Les prix de certains quartiers résidentiels connaissent déjà une augmentation alors que le plein effet de l’entrée en bourse de la société mettra plusieurs mois à se faire ressentir. Certaines rumeurs courent même dans la Silicon Valley : Facebook organiserait un coaching de ses salariés pour les dissuader de se lancer dans des opérations de surenchères immobilières qui feraient littéralement exploser les prix…
L’accompagnement des futurs millionnaires
Les employés du groupe Facebook disposeraient, selon certaines sources, d’un véritable coaching préalable à l’entrée en bourse. Le but ? Les accompagner dans la gestion de leurs nouvelles richesses et de leurs actions. Ces dernières pourront être revendues dès le 180ème jour après l’introduction en bourse. Cependant, Mark Zuckerberg doit éviter la vente massive afin de limiter une baisse du prix de vente des actions. Le revers de la médaille pour les salariés pourrait également mener à un endettement important qui les conduirait à un surendettement, voire une faillite personnelle…
Une transparence forcée
L’entrée en bourse du géant Facebook a l’avantage d’apporter un peu plus de transparence sur les chiffres du réseau social et les axes stratégiques développés à l’avenir, au moment où la société est malmenée dans de nombreux pays à cause de la gestion hasardeuse des données personnelles de ses utilisateurs. Les mois à venir devraient, par conséquent, nous en apprendre plus sur la manière dont seront dépensés les milliards générés par l’entrée en bourse…